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Poètes de Haiku qui ont visité la ville de Soka

更新日:2019年9月30日

Matsuo Basho(644-1694)

Basho est le plus grand poète de haiku reconnu au Japon ainsi qu’au monde. Né à Iga-Ueno (actuellement la ville d’Iga dans la préfecture de Mié), son nom d’enfance est Kinsaku. A 20 ans, en étudiant les classics du Japon et de la Chine il s’est mis à composer le haiku. En 1675, il a déménagé à Edo, le capital du Japon à l’époque et il enseignait le haiku en travaillant dans les travaux de canalisation des eaux.

Après quelques années, en étant reconnu comme le maître du haiku il s’est retiré à Fukagawa, l’autre côté de rivière. La cabane s’apellait le «refuge sous le bananier» à cause d’un grand bananier qui poussait à côté. C’est l’origin de son nom de plume «Basho»(bananier).

En 1682, après avoir perdu la cabane par l’incendie, le poète s’est mis à voyager tout le Japon.

En 1689, il s’est engagé à pérégriner les sites qui étaient la source d’inspiration des poètes d’antan, dans la partie nord du Japon, Tohoku, la region reculée à l’époque. De ce voyage il a écrit «Le chemin étroit du Nord profond(Oku no Hosomichi)». Il a continué à voyager jusqu’à sa mort, à Osaka en 1694.
松尾芭蕉

Masaoka Shiki(1867-1902)

Shiki était un poète de haiku de premier plan dans l’érè Meiji. Il est né à Matsuyama dans Iyo(Préfecture d’Ehimé) comme fils ainé de la famille samourai. Après avoir terminé le collège, et depuis qu’il est entré à l’Université à Tokyo , il s’est mis à se dévouer à la littérature. Il cherchait à rénover le haiku en rapportant le réalisme à la poésie de Basho.

En 1894, Shiki a visité Soka accompagnié de Takahama Kyosi, ami au même temps disciple. Ils se sont promenés dans la ville afin de composer le haiku.

Son haiku «Voyant les prunes/voyant le champs, allant/aussi loins qu’à Soka»

est noté dans son essai«Receuillir les haikus » , et

«Mangeant la sériole/à Soka, la ville d’étape/le prune en fleur»

figure dans le receuil du haiku «La montagne froide l’arbre sans feuilles».

Leur promenade à Soka pourrait être l’origin de «ginko», expédition de courte durée que les poètes de haiku de nos jours effectuent souvent en cherchant des inspirations.

正岡子規

Takahama Kyoshi (1874-1959)

Takahama Kyoshi est né aussi à Matsuyama dans Iyo (Préfecture d’Ehimé)comme un fil de samourai également et appris le haiku auprès de Shiki, en l’aidant à promouvoir l’innovation et la réforme du haiku. Kyoshi est venu vivre à Tokyo à la maison de Shiki «Shiki-an»dans Taito-ku, près de Ueno et continue à apprendre le haiku. En 1894, Shiki a invité Kyoshi qui n’arrivait pas faire le bon haiku ces jours-là , à l’excursion sur le chemin de Nikko, qui lie de Senju à Soka. Ainsi Shiki a encouragé et entraîné Kyoshi à composer le haiku en visitant des lieux. C’etait le point de départ pour Kyoshi à devenir plus tard un grand maître du haiku .

高浜虚子

Mizuhara Shuosi (1892-1981)

Mizuhara Shuosi est né dans la famille de gynécologue à Kanda(Tokyo). Il a commencé à étudier la médecine à l’université où il s’est initié au haiku par les étudiants aînés qui étaient disciples de Takahama Kyoshi. Gynécologue, Shuoshi se rendait régulièrement à l’hopital de Kasukabe depuis Tokyo, et Soka était sur le trajet.

Il a laissé nombreux haiku sur Soka, tel que «Les herbes change les nuances/d’automne quand la pâte du riz se desèche/de Soka sembei». Il aurait dû observer à Soka, un contrast entre des herbes en couleur automnale et la pâte blanche du riz de Soka sembei, biscuit rustique salé de la ville d’étape.

水原秋桜子